L’hiver avance, la neige va et vient. Le mois de février commence et nos bouteilles continuent à se remplir … et à se vider.
Ce mois de janvier nous aura laissé de très belles images en tête, un manteau blanc a couvert l’Alsace et a donné un panorama magique. Alors laissez-vous transporter dans notre traîneau pour ces nouvelles imagées.
Mais quel est l’impact de la neige sur les vignes ? Elle s’accumule, puis commence à fondre doucement. Elle va lentement ruisseler et nourrir la vigne jour après jour. En réalité, la neige ramène de nombreux oligo-éléments qui vont laisser un festin pour le sol, à tel point que l’on l’appelle « l’engrais des pauvres ». Seul point négatif, on s’y enfonce assez facilement, et la taille s’est retrouvée un peu ralentie. Après un petit effort, tout sera prêt pour que nos bébés commencent leur cycle végétatif au début du printemps. La nature semble avoir adopter un autre rythme, c’est beau.
Pendant que certains se perdent dans l’hiver, d’autres bien à l’abri au caveau continuent à vous accueillir avec plaisir. Les dégustations sont toujours possibles, jusqu’à 6 personnes, et nous avons la chance d’avoir une très belle gamme de vins à vous présenter. Pour suivre le Riesling Grand Cru Frankstein arrivé à Noël, son petit frère, le Schieferberg 2018 nous laisse de plus en plus impatient et commence à montrer le bout de son nez iodé. Notre Quetsches Alors qui était en rupture sur 2019, et présentait un millésime 2020 un peu timide à Noël, s’exprime enfin. Nous le remettons à la carte.
On a aussi eu de l’art en janvier sous plusieurs formes. En plus de la neige qui a sublimé notre région, les vignes nous ont donné de très belles formes, comme vous pouvez le voir sur la photo suivante. On n’y fait pas souvent attention parce qu’elles sont coupées pendant la taille mais les vrilles pourraient faire un tableau si on les prenait une par une. On apprend aussi à faire des tortues avec le muselet d’une bouteille de Crémant, mais les réalisations de @filderevedevalerie savent nous impressionner…
Faute de pouvoir vous annoncer des événements au caveau, on va vous faire voyager un peu. C’est parti pour La Petite Odyssée, le domaine d’Antoine Bernardin, une nouvelle aventure.
A la suite d’une odyssée à travers le monde du vin, Antoine, jeune vigneron de 29 ans s’est installé sur une surface de quatre hectares au sud de Toulouse. L’Alsace était la dernière étape de son périple et il a contribué à la vinification de l’ensemble des cuvées 2018 d’Achillée.
En 2019, il s’est établi sur la rive gauche de la Garonne dans le sud Toulousain. Les vignes, de ce tout nouveau domaine, La Petite Odyssée, sont implantées sur un sol en terrasse composé de galets roulés venant des Pyrénées, rappelant le terroir de la rive gauche du Bordelais. Depuis sa reprise par Antoine, elles sont conduites en biodynamie, avec un enherbement spontané, un travail au sol sous les rangs et l’utilisation de compost de fumier , permettant de favoriser la vie microbienne des sols. Les vendanges manuelles sont suivies de fermentation naturelle sans intrant, pouvant être légèrement protégées à la mise pour certaines.
En 2019, Antoine sort son premier millésime avec ses cuvées Pétillant Naturel Rosé et Rouge Furie. Toutes deux sont composées de Merlot, Cabernet Sauvignon et d’Abouriou, un cépage local rare. Fort de son succès, le pétillant naturel est en rupture en quelques mois, tandis que le rouge commence à dévoiler son potentiel gustatif.
La mythe sentimental entre La petite Odyssée et Achillée n’ayant pas fini d’être compté, vous pourrez trouver les petites Furies chez nous, comme chez beaucoup de cavistes ou restaurants avec qui nous travaillons. Si vous souhaitez suivre son aventure, n’hésitez pas à aller voir ses comptes Instagram et Facebook.
A bientôt pour de nouveaux contes.
L’équipe Achillée